Exposition collective virtuelle mais néanmoins bien réelle en temps de confinement
PEINTURES
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#10 |
ENCRES
#1 |
Il est des souffles
Qui ne s'effleurent
Que dans le sillage
Des leurres.
#2 |
L'esprit est une présence indolore
De nos représentations mentales.
Il existe autant qu'il n'est pas là.
#3 |
Maintenant tu sais ce que tu as
À faire
Alors fais-le pleinement
Et sans hésiter
Il n'y a pas de cible
Pas de centre
Pas de flèche
Il n'y a qu'un mouvement...
#4 |
Du sommet de mon crâne
coule une avalanche
de pierres précieuses
embourbées par la crasse
c'est de là qu'elle naît...
#5 |
De mon inspiration
surgit un dragon
Mon expiration.
#6 |
La volonté est là,
transportant le désir...
#7 |
Au bord du précipice
Résonne
l'écho d'un rêve non né
l'attente sereine
d'une rivière épicée
poudrée de moments furtifs
il glisse...
#8 |
La véritable initiation
est celle que l'esprit
se confère.
#9 |
J'ai trouvé un morceau
de ta peau tout gonflé
c'est la pie sous les mots
j'attendrai sans douleurs
ton absence installée
sur mon cœur
ta présence...
#10 |
Une étoile spiralée
murmure
j'ai tout nettoyé
je suis la pluie
qui ne pénètre rien...
#11 |
Laisse-toi aller vers le dernier festin
glisse sous les feuilles incessantes
et compte les secondes
jusqu'à la disparition des corps,
le temps se délite...
#12 |
Des mots sans paroles
des souffles sans bouches
je n'attends rien
je me tiens droite dans l'ombre
qui vacille...
#13 |
L'acide dans la brume
accomplit sa mission
sur mes lèvres
le murmure de la veille
seule concernée...
#14 |
Au-delà de la chute
du dernier saut
VITE
rejoins-moi !
#15 |
Là où tout est éphémère
la rosée fraîche et claire
se brise dans tes cheveux
nous sommes séparés
juste un peu...
*
Noble vérité sombre
secret disparate
Dans les méandres d'un geste soudain
sous l'ignorance d'un regard
à peine soulevé...
Je reste là, dans l'ouverture
tu apparais !!
*
L'heure tourne
et résonne en écho
les ombrages saouls et sages
effacent les mots
l'ivresse d'un après
gît les absences de ton corps
sur ma chair illusoire
chasse l'oubli...
*
Douleurs et cris
glacent nos sangs
formes obscures
poisons circonstanciels
dans l'absence pulsatile
nos atomes déclinent...
*
Une lame d'obsessions
c'est mon cœur qui se serre
aveuglée par le sel
une larme au fond de mon être
ne dissout rien...
*
La mort c'est comme dans les rêves
on les vit réellement
on oublie tout
alors on ouvre les yeux...
*
L'illusion
la réalité*
n'existent
que
dans
l'inconnu.
*
Patricia Prince peint et écrit.
Elle vit dans la région lilloise.
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